« S'il n'y a qu'un recueil de poésie en langue française à lire, c'est évidemment Les fleurs du mal. [...] Cet homme est bouleversant. Il n'est qu'émotion, d'une sensibilité folle... » L'écrivain français Jean Teulé vante le génie de Baudelaire, poète mythique né le 9 avril 1821 et mort en 1897. Avec Antonio Dominguez-Leiva, Maxime Catellier et Lynda Dion, il raconte cette vie foisonnante tout en exposant les côtés sombres de cet artiste parisien habité par la mélancolie.
« Baudelaire représente l’interdit. [...] L’ennui est son plus grand ennemi. Et à cause de cet ennui, il brave les interdits. C’est ça qui fait toute sa modernité. »
À lire : Crénom, Baudelaire!, de Jean Teulé
Résumé de l'éditeur : Si l’œuvre éblouit, l’homme était insupportable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l’approchaient les pires insanités. Drogué, dandy halluciné, il n’eut jamais d’autre ambition que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie.
Dans ses vers qu’il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l’ignoble et le sublime. Il a écrit cent poèmes qu’il a jetés à la face de l’humanité. Cent Fleurs du Mal qui ont changé à jamais le destin de la poésie française.
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