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La construction des mythes québécois, selon Annick Lefèbvre

L'auteure sourit à l'animatrice.
L'auteure Annick Lefebvre explique comment est née sa pièce ColoniséEs.PHOTO : Radio-Canada / Christian Côté
Publié le 25 janvier 2019

Dès sa première pièce, Annick Lefebvre s'est fait remarquer dans le milieu théâtral. À sa quatrième œuvre, J'accuse, c'est le succès public qui a accompagné des éloges de Michel Tremblay. Son théâtre est connu pour être tant intime que collectif, et tant dénonciateur que rédempteur. Elle présente en ce moment une nouvelle pièce, ColoniséEs, qui se veut une célébration de la culture québécoise, avec une pointe de provocation.

« J'avais envie de [remettre en question] ce qui créait les mythes. »

— Une citation de  Annick Lefèbvre, dramaturge

ColoniséEs a été présentée hier soir en première médiatique. La pièce est à l'affiche au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui jusqu'au 16 février (Nouvelle fenêtre). Pour cette création, le metteur en scène, René Richard Cyr, s'est entouré entre autres des comédiens Macha Limonchik et Benoit McGinnis.

Résumé de la pièce : Pauline Julien, Gérald Godin, une révolution (tranquille), un mois d'octobre (historique) et des promesses (avortées). ColoniséEs, c'est l'histoire
qui se parle à elle-même, l'incarnation de nos préoccupations d'hier, d'aujourd'hui et de demain. C'est aussi la parole d'un Québec actuel, inquiet et
hésitant, mais résilient.