En cette Journée internationale des droits de la personne, plusieurs organismes pour la défense des animaux ont décidé de créer son équivalant animal : la Journée internationale pour le droit des animaux. Pour mieux comprendre notre relation avec les bêtes et réfléchir à notre éthique animale, Nicolas Tittley nous propose les ouvrages La philosophie à l'abattoir et Les animaux ont des droits aussi.
La philosophie à l’abattoir : réflexion sur le bacon, l’empathie et l’éthique animale (Nouvelle fenêtre), Christiane Bailey et Jean-François Labonté, Atelier 10, novembre 2018
Résumé de l'éditeur : De quoi aurait l’air une société juste envers les animaux? Comment repenser le cadre éthique, politique et social qui balise nos relations avec eux? Ces questions suscitent un débat collectif qui s’annonce comme l’un des plus importants du 21e siècle.
Entre les habitudes culturelles et les discours antispécistes, beaucoup peinent à se faire une opinion. Pour nous outiller, Le partage du monde dresse une synthèse limpide et vivante des arguments invoqués dans cette discussion.
Il y est question de vaches zombies, de citoyenneté animale et de désobéissance civile, mais aussi de ce que nous voulons léguer aux générations à venir.
Les animaux ont des droits aussi (Nouvelle fenêtre), Boris Cyrulnik, Élisabeth de Fontenay et Peter Singer, Seuil, 2013
Résumé de l'éditeur : Ils souffrent comme nous. Comme nous aussi, ils jouissent du bien-être. Mieux que nous parfois, ils s’imposent par la ruse et l’intelligence. Comment continuer à les traiter comme des « choses » dont on se contenterait de condamner l’abus? Mais faut-il pour autant leur accorder des droits, et si oui lesquels? Et qui veillera à leur application?
Pour répondre à ces questions et à tant d’autres, Boris Cyrulnik l’éthologue, Élisabeth de Fontenay la philosophe, Peter Singer le bioéthicien croisent leurs regards et confrontent leurs savoirs sur la question animale.
Trois sensibilités, trois parcours, trois formes d’engagement : la voie est tracée, au-delà des divergences et des contradictions, et en partie grâce à elles, pour que le législateur s’attelle à la rédaction du contrat qu’il nous faut maintenant passer sans délai avec nos frères en animalité, au nom de la dignité humaine.