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Manal Drissi ridiculise l’expression « couvrez ce sein que je ne saurais voir »

Plus on est de fous, plus on lit, ICI Première.
Audio fil du mardi 12 juin 2018

Manal Drissi ridiculise l’expression « couvrez ce sein que je ne saurais voir »

La montée de lait de Manal Drissi : Vive les seins libres!

Elle sourit à la caméra
La chroniqueuse Manal DrissiPHOTO : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa
Plus on est de fous, plus on lit, ICI Première.
Plus on est de fous, plus on lit!Publié le 13 juin 2018

« Dans la vie de tous les jours, on cache mieux les seins que la corruption. Tu peux agir en toton aux frais des contribuables pendant des années, mais pointe-toi pas avec ta poitrine libre sous ton linge, tu vas mettre quelqu'un mal à l'aise », s'insurge la chroniqueuse Manal Drissi qui milite pour « libérer les seins » et abattre les diktats de la beauté.

Un extrait de son discours :

« On perpétue partout des idéaux de taille, de hauteur et de fermeté. Réalisez-vous qu’on a les mêmes attentes envers le corps des femmes que l’industrie du matelas?

Et après s’être convaincues que quelque chose clochait avec la forme et la taille naturelle de nos seins, on nous a convaincues de les ranger quotidiennement dans une paire de bonnets avec une armature de métal pour nous convaincre les unes les autres que c’était la seule façon d’avoir des seins en public.

On nous a dit que c’était une façon de les cacher, mais nous ne sommes pas dupes, c’est une façon de les montrer, la seule façon acceptable et acceptée : uniformes remontés, soutenus, couverts juste assez pour qu’on ait envie de les deviner, mais pas trop, du moins pas dans tous les contextes.

Il ne faut surtout pas les pavaner, sauf dans les publicités de voiture, d’alcool, de pizza, sur les affiches de films, dans les clips de musique, sur l’onglet incognito de votre téléphone intelligent, bref partout où quelqu’un fait de l’argent ou peut tirer plaisir jusqu’à érythème d’une paire de seins, on vit bien avec ça. »