Le texte lu cette semaine par Noémi Mercier a été écrit par le fils de Woody Allen, en réaction à un article élogieux sur son père. Ronan Farrow y explique comment le clan de Woody Allen réussit à taire l'existence des allégations d'agressions sexuelles sur sa soeur, Dylan Farrow, lorsqu'elle avait 7 ans. De son côté, Thomas Leblanc parle d'un texte sur le choix, pour les hommes, de ne pas avoir d'enfant.
L’absence de plainte au criminel
Le nouveau film de Woody Allen, 81 ans, a ouvert le Festival de Cannes cette semaine. Pour éviter d’aborder le sujet de l’abus envers Dylan Farrow, le camp du réalisateur se cache derrière le fait qu’il n’y a pas eu d’accusations criminelles portées contre lui. Pour sa part, Ronan Farrow affirme que sa mère, Mia Farrow, avait décidé de ne pas porter plainte au criminel dans les années 1990 afin d’éviter de traumatiser sa fille par un procès.
Un appel aux journalistes
Dans son article, Ronan Farrow rappelle le pouvoir de la machine de relations publiques de célébrités comme son père. Il conclut que le rôle des journalistes est aussi de dénoncer les puissants et de donner la parole aux plus vulnérables.
Références :
« My Father, Woody Allen, and the Danger of Questions Unasked » (Nouvelle fenêtre), de Ronan Farrow, Hollywood Reporter, 11 mai 2016
« Fatherhood? Thanks All The Same But… Not For Me » (Nouvelle fenêtre), de Sanjiv Bhattacharya, Esquire, 11 mai 2016