D'emblée, Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban rassurent leurs futurs lecteurs et lectrices; Les racistes n'ont jamais vu la mer est un essai qui ne pointe personne du doigt et qui ne fait aucun appel au sentiment de culpabilité, bien au contraire. C'est plutôt un regard croisé sur le racisme, un dialogue basé sur les multiples expériences des deux éditeurs à Mémoire d'encrier, une manière de « dédramatiser le mot et la chose », nous disent-ils.
« On voulait éviter de radoter sur ce sujet, sans sensationnalisme, sans raccourcis, sans accusations. On voulait partager avec les lecteurs et les Québécois une conversation intime, sans jugements et dans l’écoute. Personne n’a raison, personne n’a tort. On a écrit avec liberté et avec de la sincérité, cartes sur table. »
À lire : Les racistes n’ont jamais vu la mer, Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban, Mémoire d’encrier, 6 octobre 2021
Résumé de l'éditeur : Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Les écrivains Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban invitent à prendre part à cette conversation délicate, mais combien nécessaire. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d’accusation, Les racistes n’ont jamais vu la mer engage le dialogue sur nous-mêmes et sur les autres. Tout s’exprime librement, se confronte et se répond. Les mots. Les expériences. Les idées. Les émotions. Parlons de racisme puisqu’il faut dépasser le repli sur soi. Pour vivre ensemble, autrement.