Connue mondialement pour avoir créé une série de livres illustrés mettant en scène les Moumines, Tove Jansson a écrit en 1968 La fille du sculpteur, son premier récit pour adulte. Traduit en français par La Peuplade, ce roman semi-autobiographique, qui s'apparente plus à des fresques délicates et oniriques selon les membres de notre club de lecture, raconte l'enfance de l'écrivaine finlandaise. Si Émilie Dubreuil a trouvé sa lecture un peu froide, elle s'entend tout de même avec Ludmila Proujanskaia et Anne-Marie Cadieux sur la beauté de l'écriture.
« Ce roman est très impressionniste, comme une série de tableaux […] C’est extrêmement beau, cette conception des paysages grandioses. Elle sculpte avec les mots. »
À lire : La fille du sculpteur, Tove Jansson, La Peuplade, 18 février 2021
Résumé de l'éditeur :
La fille du sculpteur raconte une enfance vécue comme un rêve, inspirée de celle de Tove Jansson, au début du 20e siècle, entre Helsinki et la maison familiale sur une île de l’archipel de Porvoo, où ses parents artistes se retiraient pour l’été. Dans ce livre éminemment onirique, les êtres humains se mettent soudainement à voler, des créatures imaginaires et mystérieuses apparaissent au détour de certaines criques, et Dieu le père lui-même surveille les enfants qui jouent dans le jardin.