« Le jeu vidéo, ce n'est pas seulement être dans des environnements où l'on doit tuer des zombies. C'est une des grandes leçons qu'on apprend dans ce livre », dit le journaliste Matthieu Dugal à propos de Power Play: How Video Games Can Save The World. Au moment où les jeux vidéo souffrent d'une mauvaise presse, les auteurs Asi Burak et Laura Parker déconstruisent certains préjugés à leur sujet en insistant sur leurs bienfaits, leurs messages positifs et sur leur rôle de vecteurs de changement social.
Dans leur livre, les deux auteurs présentent des cas variés pour illustrer le côté positif des jeux vidéo et leur pertinence, souligne Maude Bonenfant, professeure au Département des communications de l'Université du Québec à Montréal et chercheuse au Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l'information et la société.
Par exemple, Asi Burak et Laura Parker parlent, entre autres, de Peacemaker. Conçu en partie par Asi Burak, ce jeu vidéo, sorti en 2007, reproduit la guerre israélo-palestinienne et force les utilisateurs à trouver des manières de s’entendre, des manières de s’adresser à l’autre afin de résoudre le conflit, fait remarquer Matthieu Dugal.
Ce dernier souligne aussi que certains jeux vidéo violents, qui peuvent paraître simplistes et dénués de sens aux yeux de certains – comme c’est bien souvent le cas avec les jeux de tir – ont des effets positifs à de nombreux égards.
« Ces jeux-là peuvent avoir des effets positifs sur la spatialisation. On peut développer une meilleure vue en jouant à ces jeux », plaide Matthieu Dugal.
Référence :
Power Play: How Video Games Can Save The World, Asi Burak et Laura Parker, St. Martin’s Press, 2017