Le dévoilement des votes, très serrés par ailleurs, porte en première place jusqu'ici Un lien familial, suivi de La mauvaise mère, de Cheval Indien, de Le soleil du lac qui se couche et, en fin de palmarès, de Moncton mantra. À l'écoute de ce classement, les combattants et combattantes ont redoublé d'ardeur pour défendre les personnages et la qualité de leur roman respectif.
France D’Amour défend les personnages et la qualité de l'écriture du livre Un lien familial, de Nadine Bismuth
« Il y a beaucoup d’ironie dans ce livre. On rit, ce n’est jamais larmoyant, jamais pathétique, très collé sur la réalité. Même si je suis cynique en amour, Guillaume (l’un des personnages) a réveillé en moi le romantisme. Un être meurt quand il ne rêve plus. […] Il y a une élégance dans la façon qu’elle écrit. C’est simple, accessible, fluide. Il n’y a pas de poudre aux yeux. »
Dominique Demers défend les personnages et la qualité de l'écriture du livre La mauvaise mère, de Marguerite Andersen
« C’est une écriture d’une modernité éblouissante. On croirait lire une trentenaire et non une femme de 89 ans. […] C’est une autobiographie que l’on reçoit comme un roman. On est captivée par l’histoire. Chaque mot compte son poids de vie. »
Romeo Saganash défend les personnages et la qualité de l'écriture du livre Cheval Indien, de Richard Wagamese
« On retrouve l’art du storytelling dans son écriture. Les premières pages m’ont plongé profondément dans la nostalgie. Ça m’a rappelé ma vie en forêt jusqu’à l’âge de 7 ans, avant d’être kidnappé pour le pensionnat. »
Alpha Toshineza défend les personnages et la qualité de l'écriture du livre Le soleil du lac qui se couche, de J.R. Léveillé
« J.R. n’écrit pas, il dessine au crayon des personnages profondément heureux dans ce qu’ils font. Des personnages avec une grande intelligence émotionnelle. […] Il arrive à dire beaucoup de choses profondes, sans utiliser trop de mots. »
Julie Aubé défend les personnages et la qualité de l'écriture du livre Moncton mantra, de Gérald Leblanc
« J’aimerais qu’Alain [le personnage principal] soit mon chum pour que je puisse écouter un album du début à la fin avec lui. […] Les personnages se nourrissent de frictions. Ça fait d'eux des êtres compliqués, complexes, qu’on aime, qu’on veut aider. »
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Le combat national des livres, c'est l'occasion pour cinq combattants de défendre chacun becs et ongles un roman canadien pour qu'il remporte le titre de livre gagnant. Vous pouvez voter pour votre combattant préféré sur la page du concours.