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Fashionopolis et les ravages de l'industrie de la mode

Une travailleuse de l'industrie du textile au Bangladesh.
Une travailleuse de l'industrie du textile au Bangladesh.PHOTO : AFP / MUNIR UZ ZAMAN
Publié le 10 octobre 2019

« Le livre est important, il nous fait réfléchir », affirme le journaliste au magazine Dress to Kill Stéphane Leduc. Lui et la chroniqueuse et chargée de cours en mode Madeleine Goubau ont lu le livre-choc Fashionopolis. L'autrice du livre, Dana Thomas, a mené une large enquête sur les ravages de la mode éphémère (fast fashion) et de l'empreinte écologique désastreuse de cette industrie toujours de plus en plus vorace.

À lire : Fashionopolis (Nouvelle fenêtre), Dana thomas, Penguin Random House, 2019

Quelques faits sur l'industrie de la mode : 

  • Nous achetons 60% plus de vêtements aujourd'hui qu'il y a 20 ans.
  • Chaque seconde, l’équivalent d’un camion-poubelle de textile est enfoui ou brûlé.
  • Les usines textiles produisent un cinquième de la pollution industrielle de l’eau dans le monde.
  • Produire le textile pour faire un t-shirt génère près de 5 kg de gaz à effet de serre en moyenne. C’est l’équivalent de parcourir 18,5 km avec un véhicule moyen. (Source: RAD, 2017)
  • Un vêtement moyen n’est porté que sept fois avant d’être jeté, et 87% des vêtements se retrouvent dans une décharge ou sont incinérés; seulement 1% est recyclé. (Source: Forbes, 4 octobre 2019)
Une pile de vêtement trône devant une statue grecque.

Le livre « Fashionopolis », de Dana thomas

Penguin Random House