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Ce que la chute de la République romaine peut nous apprendre sur la montée du populisme

Plus on est de fous, plus on lit, ICI Première.
Audio fil du mardi 19 février 2019

Ce que la chute de la République romaine peut nous apprendre sur la montée du populisme

Pierre-Luc Brisson a lu Mortal Republic, de Edward J. Watts

Une peinture du sénat romain de l'Antiquité.
La fresque Cicéron au sénat accuse Catilina de conjuration, de Cesare Maccari.PHOTO : Cesare Maccari / Domaine public
Plus on est de fous, plus on lit, ICI Première.
Plus on est de fous, plus on lit!Publié le 19 février 2019

« On a assisté à un siècle complet de déstabilisation et de violence qui ont mené à l'Empire romain [à partir de la fin du 2e siècle avant Jésus-Christ] », explique l'historien Pierre-Luc Brisson, qui a lu l'essai Mortal Republic: How Rome Fell into Tyranny, d'Edward Watts. Montée des inégalités, méfiance des élites, effritement des institutions, émergence de leaders populistes : le récit de la chute de la République romaine est, selon le chroniqueur, « d'une actualité frappante ».

« C’est à partir du moment où l’on accepte à l’intérieur d’une république que les conventions constitutionnelles soient dépassées, brisées et réinventées, qu’on instille le germe du populisme. »

— Une citation de  Pierre-Luc Brisson, doctorant en histoire