« Je hais Spotify », affirme avec aplomb Patrice Caron, de l'Association des musiques indépendantes du Québec. « Je n'ai jamais eu autant de misère à écouter de la bonne musique que sur Spotify », explique-t-il dans son « Micro ouvert ». Il aime découvrir de la nouvelle musique, mais le service d'écoute en continu est très limité pour s'aventurer et écouter des artistes qu'on n'aime pas déjà.
« Des heures à écouter des 15 secondes avec la même crap [cochonnerie] avec des noms différents. »
« C'est le syndrome de l'abondance cheap », raconte celui qui a cofondé le Gala annuel de la musique indépendante au Québec, le GAMIQ, qui avait lieu en novembre dernier.