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Vancouver et la Coupe du monde : une occasion manquée?

Phare Ouest, ICI Première.
Audio fil du mercredi 13 juin 2018

Vancouver et la Coupe du monde : une occasion manquée?

Dossier du jour

Le stade BC Place de Vancouver
Le stade BC Place de VancouverPHOTO : BC Place
Phare Ouest, ICI Première.
Phare OuestPublié le 13 juin 2018

« Vancouver avait tout ce qu'il fallait pour faire une belle Coupe du monde, [elle] a déjà organisé d'excellentes compétitions au niveau national et international », explique Francis Millien, membre du comité préparatoire de la candidature trinationale Mexique-Canada-États-Unis. Il se dit heureux que le pays accueille le Mondial, mais déçu que Vancouver ait retiré sa candidature.

Selon Francis Millien, la Coupe du monde est un événement qui passionne, rassemble et peut générer des retombées intéressantes, notamment en matière d’emploi et de renommée.

« Ça crée de l’emploi sur le plan local. On n’engage pas des gens huit jours avant la Coupe du monde. Un ou deux ans avant, il y a déjà des gens embauchés. Pour la Coupe du monde féminine, dans chaque ville, il y avait une dizaine de personnes à temps plein, une vingtaine à temps partiel, et le jour de l’événement, on peut multiplier cela par cinq. »

D’après lui, le retrait de la candidature de Vancouver en mars dernier est dommageable, car les installations sportives sont au niveau d’une telle compétition, notamment le BC Place. « C’est un stade qui peut fort bien recevoir des activités et qui n’aurait peut-être besoin que d’une rénovation avant l’événement. »


Pas possible de négocier avec la FIFA, selon la ministre Beare

La ministre du Tourisme, Lisa Beare, avait affirmé en mars dernier que la province était en désaccord avec les conditions imposées par le comité qui avait déposé l’offre commune du Canada, des États-Unis et du Mexique auprès de la FIFA pour accueillir cette grand-messe du ballon rond, et avait donc retiré la candidature de la ville.

La ministre a réaffirmé mercredi que le gouvernement provincial n'avait pas pu négocier avec la FIFA, et que le contrat proposé par l'association avait posé de « sérieux problèmes » au gouvernement. Pour expliquer le retrait de la candidature de Vancouver, elle a soutenu que le gouvernement souhaitait protéger ses citoyens des « frais cachés » de l'événement et que le coût de la sécurité en 2026 était encore inconnu.

Les recettes annoncées de cette compétition qui sera, selon la délégation gagnante, la plus lucrative de l’histoire, pourraient atteindre 14 milliards de dollars.