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La commissaire Michelle Audette en entrevue à Radio-Canada.
Il y a quatre ans, l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a défini 231 directives pour mettre fin à la violence contre les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones. En 2023, seulement deux de ces directives ont été mises en œuvre. (Photo d'archives)PHOTO : Radio-Canada
Publié le 5 juin 2023

Il y a 4 ans, l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a défini 231 directives pour mettre fin à la violence contre les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones. En 2023, seulement deux de ces directives ont été mises en œuvre. Michèle Audette, sénatrice, ex-commissaire de la Commission d'enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées, fait le point.

Les femmes sont fortes, tiennent le coup face aux violences, mais c’est long, c’est vraiment trop long. On ne comprend pas pourquoi, alors on pose et on se pose beaucoup de questions ; des questions que vous, médias, pouvez aider à poser. Il faut les poser au gouvernement fédéral, qui est une grosse machine, se désole Michèle Audette.

Pour la sénatrice, il y a plusieurs problèmes cumulés, dont ceux du manque de co-construction avec les familles et de transparence financière. On ne comprend pas toujours pourquoi cela freine, alors j’interviens comme sénatrice, je demande que l’on fasse des points réguliers, tous les ans, que l’on se félicite de ce qui a été fait parfois, et surtout que l’on avance , assure-t-elle.

Dans les communautés, ils font de la magie pour accompagner des vies brûlées, désabusées de génération en génération, et il faut les accompagner, même quand il n’y a plus d’enquête, demande la sénatrice.