En 2022, le commerce entre la Chine et le Canada a atteint des niveaux records. Le Canada a déboursé plus de 100 milliards de dollars en importations chinoises. Pourtant, le premier ministre David Eby, actuellement en tournée économique en Asie, ne s'arrêtera pas en Chine. Il prévoit plutôt visiter le Japon, la Corée, Singapour et le Vietnam. Selon Yves Tiberghien, professeur titulaire du département de science politique à l'Université de Colombie-Britannique et membre émérite de la Fondation Asie-Pacifique du Canada, cet itinéraire n'est pas lié aux tensions politiques d'allégations d'ingérence chinoise.
L'idée de base est de réduire la dépendance envers la Chine. Une dépendance déjà plus faible que tous les autres pays développés. L’accent est mis sur la région indopacifique qui représente 60 % de la croissance mondiale. Mettre l’accent sur de nouveaux marchés avec une relation plus profonde avec le Japon et la Corée, développer de nouveaux marchés au Vietnam, en Indonésie, aux Philippines et en Inde. Par exemple, tous les téléphones Samsung sont faits au Vietnam et le pays investit énormément dans les panneaux solaires. Il y a un véritable boom au Vietnam et le Canada a raison de vouloir y être.
Le premier ministre David Eby poursuit sa tournée jusqu’au 7 juin.