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Les personnes transgenres ne se sentent pas toujours à l'aise au Canada

Phare Ouest, ICI Première.
Rattrapage du vendredi 31 mars 2023

Les personnes transgenres ne se sentent pas toujours à l'aise au Canada

Entrevue avec Spencer Robinson et Pierre-Luc Landry : la visibilité transgenre

Le drapeau de la fierté transgenre.
Alors que se déroule la conférence Moving Trans History Forward présentée par la Chaire d'études transgenres de l'Université de Victoria, des personnes de la communauté LGBTQ+ reviennent sur l'importance de marquer la Journée internationale de la visibilité transgenre. (archives)PHOTO : iStock / Nicky Ebbage
Phare Ouest, ICI Première.
Phare OuestPublié le 31 mars 2023

Alors que se déroule la conférence Moving Trans History Forward présentée par la Chaire d'études transgenres de l'Université de Victoria, Spencer Robinson, étudiant au département d'études françaises et francophones à l'Université de Victoria et Pierre-Luc Landry, professeur au département d'études françaises et francophones à l'Université de Victoria, reviennent sur l'importance de marquer la Journée internationale de la visibilité transgenre.

On parle souvent des violences aux États-Unis, mais même au Canada, et malgré une législation relativement protectrice, nous sommes dans un moment de ressac hostile. Les chiffres de Statistique Canada prouvent d’ailleurs clairement la réalité des discriminations et des violences contre les personnes trans, affirme Pierre-Luc Landry.

Une réalité dont peut témoigner Spencer Robinson. Je suis un trans racisé, donc pour moi la rhétorique antitrans est terrifiante. Elle est différente selon les villes, mais ici aussi, il y a des jours où je me sens très inconfortable.

Dans ce contexte, tous deux soulignent le rôle important des alliés.
Pour moi, les alliés font partie de la communauté et nous apprécions leur soutien même s' ils ne vivent pas nos expériences. Il faut juste faire attention que nos voix soient amplifiées, mais pas confisquées au point de devenir obsolètes, précise Spencer Robinson.

Pierre-Luc Landry, il ne suffit plus de se dire allié, il faut mettre cette position en pratique. C'est le moment pour les alliés de transformer leur soutien en activisme, un activisme qui n’écrase pas les personnes trans et qui soit activement anti-transphobe, affirme-t-il.