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Être vétérinaire en région rurale : du travail « difficile et lourd »

Phare Ouest, ICI Première.
Rattrapage du vendredi 24 mars 2023

Être vétérinaire en région rurale : du travail « difficile et lourd »

Entrevue avec Alain Fafard : 21,8 millions pour former des vétérinaires

Deux vaches dans une prairie.
Les vétérinaires qui s'intéressent aux gros animaux comme les bovins sont beaucoup moins nombreux que ceux qui s'intéressent aux animaux de compagnie.PHOTO : getty images/istockphoto / Neydtstock
Phare Ouest, ICI Première.
Phare OuestPublié le 24 mars 2023

La Colombie-Britannique financera désormais deux fois plus de places pour des étudiants britanno-colombiens au programme de médecine vétérinaire de l'Ouest, qui se situe à l'Université de la Saskatchewan. Le vétérinaire clinique à l'Université de la Saskatchewan Alain Fafard s'en réjouit, parce que le manque de vétérinaire est criant.

Le travail de recrutement est particulièrement ardu pour les vétérinaires en région rurale. C’est du travail difficile et lourd, souvent, explique le vétérinaire, qui admet avoir été blessé par de gros animaux, alors qu’il travaillait dans le domaine privé pendant une quinzaine d’années. Les heures sont longues. Souvent tu es sur appel et avec la pénurie qu’il y a dans ces endroits-là, il y a moins de vétérinaires pour partager l’appel, explique M. Fafard.

Le vétérinaire constate que la grande majorité des étudiants veulent s’occuper des animaux de compagnie et croit que l’Université devrait accorder plus d’importance aux futurs étudiants qui veulent soigner les animaux d’élevage.