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Un demi-million de dollars de plus pour Translink

Des usagers dans une rame de skytrain le 14 juillet 2022.
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé qu'il allait dédier 479 millions de dollars de plus au soutien de la stabilité et de l'expansion des services de transport en commun dans la région métropolitaine de Vancouver. (archives)PHOTO : Radio-Canada / ALEXANDRE LAMIC
Publié le 16 mars 2023

Le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé qu'il allait dédier 479 millions de dollars de plus au soutien de la stabilité et de l'expansion des services de transport en commun dans la région métropolitaine de Vancouver. Gaétan Royer, urbaniste et président-directeur général de CityState.ca, analyse les raisons et les effets de cette décision.

La nouvelle est bienvenue dans la région, car le réseau a perdu beaucoup de passagers depuis la COVID-19 et peine à en retrouver, se réjouit Gaétan Royer, qui relativise néanmoins la somme allouée. Les investissements en transport coûtent cher. Cette somme représente par exemple un 1 km de réseau Skytrain, alors qu’il faut 500 millions rien que pour la ligne Broadway.

L’urbaniste insiste malgré tout sur l’intérêt des investissements ciblés qui permettent, comme celui qui a été annoncé pour obtenir un parc de 155 bus électriques, de transformer l’offre de service aux usagers. La grande majorité des kilomètres parcourus ici sont fait en autobus, et comme l’investissement coûte moins cher que les milliards nécessaires pour le Skytrain, on peut augmenter l’offre et attirer des personnes pour moins cher.

Une ambition que Gaétan Royer soutient, d’autant plus que le besoin de transformer les habitudes de transport à l’heure du changement climatique est, selon lui, incontournable.Ce n’est pas au niveau technique qu’il est compliqué de faire reculer la place de l’automobile, mais au niveau politique. Pour que cela soit possible, il faut permettre aux gens qui vivent dans des culs-de-sac d’accéder aux transports. C’est là que les transports en commun font toute la différence, parce qu’il n’y a pas mieux pour transporter beaucoup de gens en ne produisant que très peu de gaz à effet de serre.