Après la mort de huit moufettes dans la province, Jean-Pierre Vaillancourt, professeur titulaire à la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal et membre du Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole, fait le point sur les risques encourus.
Plusieurs souches de virus circulent en ce moment. Elles peuvent infecter beaucoup d’oiseaux sauvages, qui peuvent ensuite être mangés par d’autres animaux qui s'infectent ainsi à leur tour
, explique Jean-Pierre Vaillancourt.
Le professeur rappelle que les animaux domestiques, comme les chiens et les chats, peuvent être infectés s’ils sont en contact étroit avec des cadavres d’animaux qui ont eu le virus.
Il conseille de les tenir en laisse et de vérifier qu’ils ne se mettent pas en contact avec les animaux potentiellement infectés.
Selon lui, le risque de pandémie humaine est faible, mais n’est pas nul : le virus a fait des ravages en Europe et en Amérique du Nord, mais aucune des souches que l’on suit n’a trouvé le moyen de se transmettre aux humains alors que des milliers de personnes ont été exposées.