En Turquie et en Syrie, c'est la course contre la montre pour secourir les rescapés du puissant séisme de lundi. Le bilan des morts s'alourdit d'heure en heure. L'aide aux sinistrés s'organise en provenance de différents pays. En Colombie-Britannique, nous sommes dans une zone de séisme et selon Glyn Williams-Jones, professeur et directeur du département des sciences de la terre à l'Université Simon Fraser, nous avons déjà vécu un tremblement de terre de cette ampleur.
On sait que nous avons déjà eu des tremblements de terre de cette magnitude et même allant jusqu’à 9 à l’échelle de Richter. C’était dans les années 1700. Donc ça pourrait se reproduire, mais nous ne sommes pas en Turquie.
Contrairement à la Turquie ou à la Syrie, les édifices sont beaucoup plus récents dans la province. De l’argent est aussi investi pour mettre à niveau les écoles ou les bâtiments plus vulnérables en cas de séisme. Les normes du code du bâtiment sont strictes et efficaces. Cela dit, Glyn Williams-Jones rappelle que les dommages reliés au tremblement de terre dépendent de différents facteurs et qu’il faut être bien préparé sans toutefois vivre dans la peur.
Il faut avoir un plan pour gérer différents scénarios. Que faire si ta famille est physiquement séparée suite à un séisme ? Il faut en parler. On suggère d’avoir une trousse pour pouvoir survivre pendant trois jours, mais je dirais même quelques semaines. C’est très important.