Pour les sept prochaines années, toute personne qui réserve une chambre d'hôtel ou un Airbnb à Vancouver devra payer une taxe spéciale de 2,5 %. Ce revenu va servir à absorber les coûts liés à la Coupe du monde de soccer de 2026, dont Vancouver est l'une des 16 villes-hôtes. Une pratique courante dans le financement de grands événements, précise Benoît Séguin, professeur titulaire à l'École des sciences de l'activité physique à l'Université d'Ottawa et professeur auxiliaire à l'Université de la Colombie-Britannique.
Pour la Ville de Vancouver, les coûts de la coupe du monde de soccer sont estimés à 260 millions de dollars. L’argent provient des trois paliers de gouvernement. Cette taxe est une façon d’acquérir des revenus.
La coupe du monde de soccer 2026 se déroulera dans seize villes et trois pays. Une nouvelle approche pour un meilleur partage des frais. Une tendance qui s'accentue selon Benoît Séguin.
Dans le cas des Jeux Olympiques comme la FIFA, non seulement on jumelle les villes, mais on va les choisir. On va solliciter des villes qui ont déjà des infrastructures disponibles pour éviter que celles qui avaient posé leurs candidatures se désistent en cours de route pour des raisons économiques.
Malgré de nombreuses études, les retombées économiques de grands événements sportifs de la sorte sont difficilement quantifiables. Dans ce cas-ci tous les profits commerciaux vont à la FIFA. Benoît Séguin estime que pour Vancouver, c’est un risque calculé. Vancouver a un des meilleurs stades au Canada. Un stade qui a reçu la coupe du monde de soccer féminin en 2015.