Bannis depuis le début de la guerre en Ukraine, le comité international olympique étudie la possibilité de réintégrer les athlètes russes et biélorusses aux compétitions mondiales. L'organisation Global Athlete dénonce cette décision, qui selon elle va à l'encontre des valeurs olympiques. Dominick Gauthier, directeur des opérations de l'organisation B2dix et collaborateur olympique à Radio-Canada, réfléchit grandement à cette question délicate.
Je n’ai pas de réponse claire comme j’en ai habituellement. Dans les cas de dopage, on va à l’encontre des valeurs d’avoir des jeux juste entre les pays. Alors, j’étais d’accord que la Russie soit bannie au complet, mais ici, on parle de guerre politique. Est-ce que les athlètes doivent payer pour leur président fou même si les JO sont l’emblème de la paix. Je suis confus.
L’organisation Global Athlete demande que les athlètes soient bannis jusqu’à la fin du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Une autre demande que conteste Dominick Gauthier.
J’ai de l’empathie pour les athlètes ukrainiens mais je crois que ce n’est pas la place du sport. Personne ne sait quand la guerre se terminera, mais si elle se termine avant la tenue des Jeux olympiques de Paris, les athlètes russes et biélorusses auront manqué toutes les étapes de qualifications pour y participer. Ça aussi, c’est injuste.