Pour la première fois depuis plusieurs années, le Conseil Scolaire Francophone de la Colombie-Britannique dénombre une baisse d'inscription des élèves dans les écoles francophones de la province. Plusieurs facteurs sont en cause, selon Michel St-Amant, directeur général du CSF.
C’est une tendance nationale dans les écoles francophones. Selon nos données, 33 % de nos élèves ont déménagé à l’extérieur de la province. Pour plusieurs élèves, le volet social et culturel, les activités parascolaires sont importants. On réfléchit à rétablir des activités sportives ou culturelles comme les voyages, mais en intégrant un volet académique dans le processus.
La perte des 156 élèves se fait plus sentir dans des endroits où le bassin d’élèves est plus élevé. Michel St-Amant affirme qu'attirer de nouvelles familles dans les écoles où il n’y a pas de service de garde est plus difficile. Année après année, la rétention des professeurs est toujours un défi, selon Michel St-Amant. Le Conseil Scolaire Francophone a songé à acheter des logements pour ces professeurs, comme c'est le cas dans d’autres conseils scolaires de la province, mais la grandeur du territoire rendait l'exercice impossible.
On y a songé, mais on offre des logements où la pénurie de logements est tout aussi importante à Whistler, qu’à Vancouver ou à Rossland. On offre donc une allocation de déménagement, et une allocation dans les régions éloignées.
De façon plus positive, une étude est en cours pour déterminer les raisons qui poussent les francophones à s’inscrire au
CSF. Les administrateurs veulent ainsi perpétuer les bonnes pratiques et apporter les changements nécessaires.