Venue en Colombie-Britannique pour participer à la plantation d'arbres, Janick Villeneuve est tombée amoureuse de la province et de son compagnon, ce qui l'a amenée à déménager dans la vallée de Joe Rich, près de Kelowna.
La bougie d’allumage, ça a été mon amoureux Fred, qui était mon partenaire de [plantation d’arbres] en 1999. J’aime bien que ce soient les arbres et l’amour qui m’ont ramené à 20 km des premiers arbres que j’ai plantés.
Pour Janick Villeneuve, l’identité est quelque chose qui se forge : ce qui fait de moi une Britanno-Colombienne, c’est l’écosystème que j’ai intégré, ça ne se fait pas dans les trois premières semaines où tu arrives
, avoue-t-elle, en ajoutant qu’elle est reconnaissante de pouvoir pratiquer des activités qu’elle décrit comme traditionnelles, comme la cueillette et le jardinage.
L’ancienne planteuse d’arbres offre à ses belles-filles une version féminine et maternelle de la francophonie en les exposant au français.
Janick Villeneuve rêve de créer un sanctuaire d’arbres et de plantes près de chez elle. La vallée de Joe Rich, c’est le niveau où toutes les élévations se retouchent, donc tout est possible. On peut faire pousser un pin ponderosa à côté d’un cèdre, donc je peux créer un sanctuaire pour les humains et les plantes.
Ayant été élevée près du lac Saint-Jean, au Québec, le fromage reste l’élément qui manque à sa vie dans la province. Pour elle, il est difficile de se faire une poutine ou encore de manger une bonne tranche de riopelle ou le fromage de ma cousine
.
En une photo, Janick Villeneuve représente la Colombie-Britannique par un arbre à moitié brûlé, ce qui démontre nos choix en tant qu’humains et la gestion des eaux et des forêts qui est faite, selon elle.
C’est à nous de choisir si on veut vivre dans un environnement vert, vivant ou un peu noirci en attendant un nouveau cycle.