L'amour a transporté Réhanne Newcombe jusqu'en Colombie-Britannique il y a déjà six ans déjà, et elle ne regrette rien.
Malgré un manque d’intérêt au départ pour déménager sur la côte ouest, la Suissesse d’origine est tombée en amour avec la région après seulement six mois. Il y a toujours des gens qui disent qu’ils viennent du meilleur endroit de la terre et je crains que les gens de l’île de Vancouver en fait, ils aient raison
, s’exclame-t-elle.
Ce qui lui plaît, c’est la préservation de la nature, la bonté des gens et la conscience écologique de la population.
« On choisit de devenir membre d’une société, d’une communauté. C’est l’endroit où je me sens bien puis j’ai envie de contribuer et c’est ce qui fait que maintenant je suis un peu d’ici. »
Réhanne Newcombe contribue à la francophonie en enseignant le français aux jeunes dans les écoles. Elle espère ainsi transmettre le goût du français et la culture francophone à des élèves anglophones.
La famille, les amis et une communauté soudée, c’est ce qui fait de Nanaimo la nouvelle maison de Réhanne Newcombe. La chose qui lui manque le plus est aussi la famille : j’ai six enfants, mais je suis aussi l'aînée de dix enfants donc mes neuf frères et soeurs sont en Suisse et en France aujourd’hui et puis il y a mes neveux, mes nièces qui grandissent, mes parents qui vieillissent
.
Malgré tout, la Colombie-Britannique est un endroit magique pour l’enseignante. Si la Colombie-Britannique tenait en une photo, ce serait un beau coucher de soleil sur le port de Nanaimo avec le ferry et un de ces petits hydravions qui s’envole au-dessus de Gabriola Island, je pense que ce serait ça
, souligne-t-elle.