Le Yukon devient la première juridiction canadienne à présenter un plan concret avec la stratégie qu'il souhaite adopter sur le plan local dans le dossier des femmes, des filles ou des personnes LGBTQ2+ autochtones disparues et assassinées. L'ancienne commissaire à l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA), Michèle Audette réagit à cette annonce.
Avec son rapport Changing the Story to Upholding Dignity and Justice : Yukon's MMIWG2S+ People Strategy, le territoire souhaite donner suite au rapport de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, publié en juin 2019.
C’est co-construit avec Ann Maje Raider qui a été un témoin important pour la commission. Donc c’est rassurant de voir que les femmes du milieu ont été impliquées
, affirme l’adjointe au vice-recteur aux études et conseillère principale en réconciliation et éducation autochtone à l’Université Laval, Michèle Audette.
Le rapport yukonnais est publié après un an de consultations avec les membres des familles, les gouvernements et les dirigeants des Premières Nations.
Malgré l’échéance de 10 à 15 ans pour mettre en place cette stratégie yukonnaise, l’ancienne commissaire à l’ENFFADA se dit confiante quant à son application parce qu’elle amorce un changement qui se concrétisera dans le temps.