« J'ai quelque chose avec la Colombie-Britannique qui est de l'amour pur! » Après deux ans et demi de relations à distance, Janie Pelletier a rejoint son amoureux à Victoria en mars 2020, une décision qui s'est concrétisée en pleine pandémie pour la Québécoise de Lanoraie. « Oui, j'ai laissé ma famille, mais j'ai l'impression que je suis mon chemin. J'ai l'impression que ç'aurait été sacrifier quelque chose que de ne pas partir. »
Déjà, son amour inconditionnel pour l’océan et son écoute de la nature la placent sur la même longueur d’ondes que beaucoup de Britanno-Colombiens.
« Le temps passé en montagnes et sur l’océan… de pêcher son crabe, son saumon, ses crevettes, de les apprêter et de les manger dans le même deux heures, c’est extraordinaire! C’est quelque chose que je n’ai jamais vécu au Québec. »
Encore nouvelle en milieu anglophone majoritaire, elle brandit son accent québécois sans aucune appréhension. Les gens, aussitôt qu’ils entendent mon accent, il y a comme une douceur qui se dégage d’eux. On dirait que ça brise la glace. Ça amène un vent de fraîcheur en temps de pandémie. Il y a vraiment une empathie. On dirait que les gens ont envie de nous serrer dans leurs bras avec leurs mots, ça fait du bien!
« Je parle aussi beaucoup avec mes mains, en gesticulant! Je pense que les gens reconnaissent que c’est très francophone! »
Son rêve, en Colombie-Britannique? D’avoir une maison ou un lieu où je pourrais avoir un jardin, mes trois filleules qui viennent me visiter, le jour où je pourrai les accueillir ici, et que je puisse leur apprendre sur les plantes, la nature, les montagnes, l’océan.
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