Analyste juridique et politique pour un cabinet d'avocats de Vancouver, Gwendoline Decat-Beltrami est arrivée à Vancouver il y a quatre ans après un séjour au Québec, où elle a complété ses études. La Française originaire de Lyon voulait entre autres s'éloigner des hivers de l'Est en choisissant un stage à Vancouver. La séduction a opéré.
J'avais effectué pour rendre visite à de la famille et un stage par la suite, à l'époque où je faisais mes études. Je suis tombée sous le charme de la province, des paysages et de l'esprit de la ville, le mode de vie.
« J'ai rencontré quelqu'un qui venait de la Colombie-Britannique, qui habitait à Vancouver. Cela a été l'élément déclencheur pour que je décide de venir m'installer. »
Selon elle, devenir Britanno-Colombienne consiste à saisir la particularité du mode de vie de la côte ouest. Moi j'ai totalement apprécié! J'ai vu beaucoup de gentillesse, j'ai beaucoup apprécié lors de mon arrivée à Vancouver.
« Ce qui représente pour moi la Colombie-Britannique, c'est l'ouverture d'esprit et le vivre ensemble. »
Mon rêve serait que je ne sois pas obligée d'expliquer à chaque fois que je travaille en français et que c'est anormal pour l'ouest du Canada. J'aimerais qu'on soit reconnus comme oui, minorité, mais une minorité qui est présente, qui vit, qui augmente aussi et qui rayonne dans la province mais aussi dans le reste du pays et à l'international comme francophonie de l'Ouest canadien.
Et si la Colombie-Britannique tenait en une photo, elle serait une façon de représenter une forme d'entraide entre plein de personnes, des minorités raciales très différentes et que tout le monde soit présent et qu'on arrive à faire transparaitre le respect entre toutes ces personnes.
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