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Partir ou bien rester? Chez les profs, on se rebiffe ou on abandonne

Vue sur une classe d'école de niveau primaire. L'enseignante discute avec une élève tandis que le reste du groupe a le nez dans ses cahiers.
Une enseignante et ses élèvesPHOTO : iStock
Publié le 3 juillet 2023

« Il n'y a aucun métier où l'on reçoit plus d'amour, de sourires, de câlins... » Pour les enseignants et enseignantes dans l'œil du cyclone, donner aux enfants le goût d'apprendre est plus important que les aléas du système d'éducation. Sa dégradation mine toutefois même les esprits les plus déterminés. Quatre profs du primaire et du secondaire expliquent en quoi la politique partisane bloque tout progrès dans ce dossier à leur avis.

« Je ne vis pas dans un monde de licorne; je suis vraiment consciente des défis et de la dégringolade de notre système depuis tellement d’années. Mais moi, mon travail, il est dans la classe », dit Martine Arpin, optimiste malgré tout après 26 ans de métier.

Toxique?

En début de carrière, Alicia Arsenault n’est pas certaine de résister aux relations ardues avec les parents, ni à la surcharge de travail.

Annie Desbiens, pour sa part, a préféré rompre ce qu’elle appelle « une relation toxique ».

« On n’a pas de matériel, l’argent ne se rend pas dans les écoles… Et […] l’état des enfants s’est tellement détérioré, ces pauvres petits. Il y a tellement de problèmes auxquels on ne répond pas! »

— Une citation de  Annie Desbiens, enseignante au primaire

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