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Début du contenu

Discussion sur les anglicismes

Portrait des deux intervenantes.
Monique Cormier et Noëlle Guilloton ont créé la formation Les indésirables : anglicismes du domaine de la gestion. Celle-ci est offerte gratuitement en ligne sur le site de l'Université de Montréal.PHOTO : Radio-Canada / Christian Côté
Pénélope McQuade anime Pénélope.
PénélopePublié le 25 avril 2023

Deux professionnelles du langage ont lancé une formation en ligne pour sensibiliser les gens aux anglicismes dans le domaine de la gestion. Les indésirables : anglicismes du domaine de la gestion couvre environ une centaine d'anglicismes et elle est ouverte à toutes et à tous. Comme l'explique la terminologue agréée et conseillère linguistique Noëlle Guilloton, les anglicismes sont multiples, et les langues s'empruntent des mots. Des termes comme « paquebot » ou « tennis » montrent qu'il y a de nombreux allers-retours entre les langues.

« Ce qui est indésirable, c'est quand un domaine d'activité emprunte massivement [des mots] à l’anglais et risque de finir par n'utiliser que l’anglais. »

— Une citation de  Noëlle Guilloton

Par définition, l’anglicisme est une expression ou un mot emprunté à l’anglais, comme l’expliquent les spécialistes. Mais il faut faire attention, car les termes se traduisent parfois mal d’une langue à l’autre.

« Il y a des calques ou faux amis qui peuvent être à l’origine de bien des malentendus. [...] Comme dire supporter [au lieu de soutenir]. »

— Une citation de  Monique Cormier

Les deux spécialistes abordent également le rapport des jeunes à la langue française, et pourquoi ils ne sont pas forcément à blâmer dans l’évolution de celle-ci.