Deux professionnelles du langage ont lancé une formation en ligne pour sensibiliser les gens aux anglicismes dans le domaine de la gestion. Les indésirables : anglicismes du domaine de la gestion couvre environ une centaine d'anglicismes et elle est ouverte à toutes et à tous. Comme l'explique la terminologue agréée et conseillère linguistique Noëlle Guilloton, les anglicismes sont multiples, et les langues s'empruntent des mots. Des termes comme « paquebot » ou « tennis » montrent qu'il y a de nombreux allers-retours entre les langues.
« Ce qui est indésirable, c'est quand un domaine d'activité emprunte massivement [des mots] à l’anglais et risque de finir par n'utiliser que l’anglais. »
Par définition, l’anglicisme est une expression ou un mot emprunté à l’anglais, comme l’expliquent les spécialistes. Mais il faut faire attention, car les termes se traduisent parfois mal d’une langue à l’autre.
« Il y a des calques ou faux amis qui peuvent être à l’origine de bien des malentendus. [...] Comme dire supporter [au lieu de soutenir]. »
Les deux spécialistes abordent également le rapport des jeunes à la langue française, et pourquoi ils ne sont pas forcément à blâmer dans l’évolution de celle-ci.