Les minimaisons ne sont probablement pas la solution à la crise du logement qui frappe le Québec, mais elles ouvrent une fenêtre aux personnes qui veulent accéder à la propriété. Mais attention, disent trois personnes invitées, il y a certains écueils à éviter afin de bien vivre dans plus petit.
Les minimaisons sont des demeures individuelles qui offrent une superficie habitable oscillant entre 300 et 600 pieds carrés, fait remarquer la journaliste Caroline Lepage, qui a produit un dossier sur le sujet pour le Journal de Montréal.
Des réserves
Des développements de minimaisons sont constatés à travers la province, mais de nombreuses administrations municipales hésitent encore à emboiter le pas.
Selon l’urbaniste Gérald Beaudet, ce modèle va à l’encontre de la tendance lourde du développement résidentiel, puisqu’il ne serait pas rentable aux yeux des élus.
D’autres dépenses
Qui plus est selon l’urbaniste, la qualité de construction de ces petites maisons laisse souvent à désirer et de nouveaux investissements importants sont souvent à prévoir après quelques années.
Chose certaine, emménager dans une minimaison exige une modification du style de vie, comme l’indique Valérie Blain, qui a transformé en logement son garage attenant à sa maison.