Le populaire cabaret est de retour après cinq ans d'absence, et sa nouvelle mouture s'intitule Bio dégradable : les écrits restent. Les vraies vedettes de ce spectacle demeurent les passages d'autobiographies de célébrités québécoises que des humoristes et artistes lisent sur scène. Le producteur du spectacle, Didier Morissonneau, se souvient des débuts de ce cabaret et d'où est venue l'idée.
Un comique de New York avait pour habitude de lire des extraits de biographies d’artistes américains sur scène, et ça a été le déclic, selon lui.
« On s’est dit : il y a beaucoup de vedettes au Québec aussi qui ont écrit des biographies. Il y a sûrement du matériel [à y trouver]. »
Anaïs Favron souligne que les autobiographies les plus intéressantes pour le cabaret sont celles qui sont écrites par de jeunes personnes qui ont encore assez peu d’expérience de vie.
« Plus c’est vide, plus c’est intéressant. »
Le comédien Pierre-Luc Brillant aime rire de « la vacuité du propos » de certaines vedettes, comme de ceux du journaliste homosexuel Michel Girouard et de sa « haine des bisexuels ».