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Portrait des deux hommes.
Avi Finegold et Jacques Saada, respectivement rabbin et président du musée de l’holocauste de Montréal.PHOTO : Radio-Canada / Jean-Baptiste Demouy
Publié le 8 décembre 2022

Le rabbin Avi Finegold manque de mots et de réponses pour parler de la montée de l'antisémitisme qu'on remarque partout dans le monde et qui n'épargne pas le Canada. Les crimes haineux contre les juifs y auraient augmenté de 18 % en 2021 par rapport à 2020, selon l'organisation juive indépendante de défense des droits de la personne B'nai Brith Canada. Aux yeux du président du Musée de l'Holocauste de Montréal, Jacques Saada, l'antisémitisme n'a jamais pu s'expliquer, et les antisémites ont toujours trouvé des prétextes pour légitimer leur haine au cours de l'histoire. Et ce qui est vécu par les communautés juives aujourd'hui ne fait pas exception, selon lui.

« Le meilleur moyen de lutter contre l’antisémitisme, c’est l’éducation. »

— Une citation de  Jacques Saada

Le mythe du juif riche est toujours très présent, mais on oublie pourtant que 18 % de la population juive du Canada vit sous le seuil de pauvreté, comme le souligne Jacques Saada.

Avi Finegold souhaite faire comprendre aux autres que les gens de confession juive font partie d’une plus grande diversité que celle à laquelle on les associe, avec différents points de vue, différentes opinions et simplement différentes communautés.

Avi Finegold et Jacques Saada parlent aussi de la politique d’Israël et disent qu’il faut faire une distinction entre le sionisme religieux et le sionisme politique. Là encore, M. Finegold explique que même parmi les personnes de confession juive, les avis divergent sur les politiques d’Israël.