Daniel Bélanger vient de sortir son dixième album, Mercure en mai. Pour l'occasion, l'artiste parle de son rapport à la création, raconte comment il a vécu la pandémie et comment sa nouvelle maison de disques, Secret City Records, lui a permis de retrouver l'enthousiasme de ses débuts.
L’auteur-compositeur aime transformer la réalité, comme « quand on voit une maison et qu’on y ajoute une shed ».
Plutôt optimiste, Daniel Bélanger reste cependant réaliste, car en dépit de sa carrière, il est sûr qu’un jour, on l’oubliera.
« Quoi qu'on fasse, on sera oublié quand on sera mort, que ce soit dans 50 ans ou 100 ans, et ça n’a aucune importance. »
Après avoir écouté une de ses nouvelles chansons, Soleil levant, pour la première fois à la radio, le chanteur nous offre ses réflexions sur le silence et la tranquillité du matin.
« [J'écrivais] sur la quiétude du matin, et aux informations, la Russie envahissait l’Ukraine. »
Daniel Bélanger est heureux de retrouver la scène grâce à ce nouvel album. Pour lui, c'est un endroit où il n’a pas à s’imposer, un endroit où il peut simplement être en « contact réel avec les gens ».