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Nathalie Lasselin, exploratrice des eaux noires du réservoir Manicouagan

Une plongeuse vu en contre plongée dans des eaux sombres tient un cable,
Sous l'eau, Nathalie Lasselin explique qu'il était facile de perdre de vue sa partenaire.PHOTO : Nathalie Lasselin
Publié le 5 octobre 2021

Nathalie Lasselin a décidément le goût des profondeurs. La cinéaste a parcouru la planète pour explorer ce qui vit sous la ligne des eaux. Cette fois, elle est allée filmer au fond de « l'œil du Québec », cet immense réservoir Manicouagan qui a été formé par la chute d'une météorite il y a 214 millions d'années.

« Quand j’entends ce nom, ça m’ouvre à toutes sortes de possibilités, d’histoires, d’aventures et de mystère », dit-elle.

L’exploratrice a effectué deux séjours dans cette zone désignée réserve mondiale de la biosphère de l’UNESCO. Une partie de la forêt boréale a été submergée autour de ce cratère lors de travaux réalisés par Hydro-Québec dans les années 1960.

Plonger dans l'inconnu

Ça contribue à densifier l’eau du réservoir, que Nathalie Lasselin qualifie d’opaque et noire comme un café américain avec des tons sépia.

« Passé quelques pieds sous la surface, on n’y voit plus rien. C’est un peu comme partir dans l’espace. »

Elle raconte aussi comment une autre expédition lui permet d’éveiller les consciences au sujet de la consommation d’eau potable. La population québécoise est la deuxième plus grande consommatrice d’eau potable au monde.

Nathalie Lasselin parle du documentaire La goutte de trop, qui a été réalisé sur le sujet et qui sera diffusé le 13 octobre à Télé-Québec.

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