« Il y a des raisons génétiques. On dit que de 20 % à 30 % de la longévité exceptionnelle s'expliquerait par les gênes », affirme le physiothérapeute et chroniqueur Denis Fortier. Selon lui, les centenaires ne sont pas aussi rares qu'on le croit. Seulement au Québec, il y aurait environ 2800 personnes de 100 ans ou plus. Il explique que l'espérance de vie est déterminée par les activités, l'environnement, le style de vie et le pays de naissance.
Il revient sur trois mythes que la société associe aux centenaires et invite les gens à réfléchir sur le concept du vieillissement.
« Dans une étude qui vient de paraître aux Pays-Bas, on s'est rendu compte que la chute de la performance cognitive de 300 centenaires n'était pas du tout celle à laquelle on s'attendait. Elle était exceptionnelle, sauf pour un léger déclin de la mémoire. »