Utiliser une chanson pour faire passer un message politique, avec ou sans l'autorisation des artistes, est une pratique courante en campagne électorale. À l'occasion de la présidentielle américaine, l'animateur Mike Gauthier et la professeure en musicologie Marie-Hélène Benoit-Otis reviennent sur quelques-unes des chansons marquantes qui ont été associées à des candidats et candidates aux États-Unis, au Québec et en Europe.
Les choix de Mike Gauthier :
- High Hopes, de Frank Sinatra, utilisée pour soutenir John. F Kennedy à l'élection présidentielle en 1960
- Comme j’ai toujours envie d’aimer, de Marc Hamilton, reprise par la campagne de Mario Dumont en 2007
- Don’t Stop, de Fleetwood Mac, utilisée par Bill Clinton durant sa campagne présidentielle en 1992
- We're Not Gonna Take It, de Twisted Sister, reprise par la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016
- The Final Countdown, de Europe, utilisée sans permission par Hillary Clinton et par Donald Trump en 2016 et par la campagne du Brexit au Royaume-Uni en 2019
Les choix de Marie-Hélène Benoit-Otis :
- Born in the USA, de Bruce Springsteen, récupérée sans autorisation par les campagnes de Ronald Reagan en 1984 et de George H. W. Bush en 1988
- On lâche rien, de HK et les Saltimbanks, reprise par Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne présidentielle française de 2012
- C’est quand le bonheur, de Cali, diffusée sans autorisation pendant la campagne aux primaires socialistes en France de Laurent Fabius en 2006
- Angie, des Rolling Stones, utilisée sans permission comme hymne de la campagne électorale d’Angela Merkel, en Allemagne, en 2005