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Boris Cyrulnik pose sur une chaise dans un jardin.
Boris CyrulnikPHOTO : Getty Images / AFP/Franck Pennant
Publié le 1 avril 2020

Le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik est connu pour avoir démocratisé le concept de résilience, qui consiste à renaître de sa souffrance, un processus dont le monde risque d'avoir bien besoin après la pandémie de COVID-19. D'ailleurs, selon lui, cette pandémie n'est pas une crise, mais une catastrophe.

Boris Cyrulnik explique qu’une catastrophe est un renversement brutal qui marque une coupure. Une fois la catastrophe passée, la vie reprend, mais pas comme avant.

Il décrit comment faire preuve de résilience. « Il faut chercher les facteurs de protection qu'on a acquis avant la blessure : l'attachement confiant, l'aptitude à la parole pour faire un réseau amical et social, le niveau intellectuel et social qu'on avait acquis avant la blessure et l'entourage amical et familial. À l'opposé, les facteurs de vulnérabilité qu'on avait acquis avant la blessure sont les maladies, un faible niveau scolaire qui ne nous a pas permis d'acquérir un bon métier, la précarité sociale, la maltraitance, etc. »

« Ceux qui ont acquis un facteur de protection reprendront facilement un processus de résilience, alors que ceux qui ont acquis des facteurs de vulnérabilité, si on les laisse tous seuls, auront du mal à déclencher un processus de résilience. [...] On est totalement inégaux face au virus et face au trauma. »

— Une citation de  Boris Cyrulnik

Ressources :

Coronavirus : « Combattre cette barbarie insidieuse qui porte à s’imaginer que les plus vieux seraient moins à défendre » (Nouvelle fenêtre), la tribune signée par Boris Cyrulnik dans Le Monde, le 25 mars 2020
– Son dernier livre, La nuit, j'écrirai des soleils (Nouvelle fenêtre), est paru aux Éditions Odile Jacob, en juin 2019.