En quatre décennies de journalisme, Nathalie Petrowski a connu trois salles de rédaction et écrit des centaines de chroniques. Elle dévoile les coulisses de son travail dans ses mémoires, Petrowski : la critique n'a jamais tué personne. Elle revient avec Pénélope McQuade sur quelques moments marquants.
Nathalie Petrowski raconte notamment sa première affectation au Journal de Montréal : suivre Johnny Hallyday et Sylvie Vartan pendant leur tournée de promotion au Québec. « J'ai été incapable de leur parler, parce que j'étais trop impressionnée et maladivement timide. » Elle souligne toutefois que cela ne l'a pas empêchée d'écrire par la suite une critique assassine de leur spectacle.
« Ce n'est pas pour rien que je suis devenue journaliste de l'écrit. C'est parce que la communication avec les autres était difficile et paralysante. Alors que je n'avais pas de problème face à ma machine à écrire. »
Le récit de ses 40 ans de carrière est aussi l'occasion d'aborder la place des femmes en journalisme. La journaliste parle de l'avortement qu'elle a subi alors qu'elle venait de réaliser son rêve : entrer à La Presse.
Petrowski : la critique n'a jamais tué personne, de Nathalie Petrwoski, Éditions La Presse, novembre 2019