Si prendre un verre de vin pour relaxer semble plutôt anodin, notre chroniqueuse spécialiste en neurosciences Sonia Lupien nous met en garde contre cette pratique à ne pas adopter trop souvent quand on est stressé. Elle explique que le risque de boire en période de stress est de développer une dépendance. « Il y a beaucoup d'effets pervers entre l'alcool et le stress. [...] Croire que l'alcool diminue le stress, c'est l'erreur à ne pas faire », nous prévient-elle.
Si l’alcool est connu comme un moyen de diminuer son stress, Sonia Lupien rappelle que c’est parce qu’il a notamment un effet relaxant à très faible dose.
La chercheuse en neurosciences cite deux études qui ont démontré que le stress avait le potentiel d’augmenter la consommation d’alcool.
« Plus on est stressé, plus l'alcool va produire des effets importants sur notre système de récompense et, à la longue, plus grande va être la probabilité de développer une dépendance. »
Si votre consommation d'alcool vous inquiète, voici quatre ressources et lignes d'écoute :
– Le site web de l’organisme Portage
– Au Québec : Drogue : aide et référence : 1 800 265-2626
– En Atlantique : Chimo : 1 800 667-5005
– En Ontario : Drug and Alcohol Helpline (en anglais) : 1 800 565-8603