Le français est-il en danger d'extinction ? Cette question au cœur d'un segment de l'émission The Social sur les ondes de CTV plus tôt cette semaine a semé la controverse. Le cofondateur de l'Institut de la citoyenneté et de l'organisme Le français pour l'avenir partage ses réflexions au micro de Serge Olivier.
Quatre panélistes canadiennes-anglaises, dont aucune n’était francophone, ont opiné sur l’importance de préserver le français au Canada. Dans les heures qui ont suivi, cet échange de 8 minutes, des francophones et francophiles ont dénoncé les propos tenus à l’émission sur les réseaux sociaux, en évoquant de la francophobie
et même du racisme anti-francophone
.
Le problème n’était pas qu’elles n’étaient pas francophones ou qu’elles ne parlaient pas français, c’était simplement une question de grande ignorance par rapport aux enjeux des langues minoritaires au Canada
, croit-il.
L’un des principaux arguments soulevés par la journaliste du Toronto Star, Shree Paradkar, est que les langues autochtones prennent le dessus quant à la question de la préservation des langues. Une deuxième panéliste a défendu ce propos en ajoutant que le français n’a rien à craindre pour son avenir, car il y a un pays en entier qui s’appelle la France
.
On est parfaitement capable d’encourager la survie des deux langues sans laisser tomber l’importance de préserver le français et je dirais que c’est une des plus grandes idées fausses dans ce débat très canadien
, a déclaré John Ralston Saul.