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Immeuble du 105 rue Keefer : un projet emblématique des controverses immobilières

L'affiche intitulée en anglais projet de développement avec l'adresse 105 Keefer détaille que ce serait un projet de 9 étages avec 111 unités de logement et 3 étages de stationnement sous-terrain.
En 2017, le promoteur Beedie proposait de construire une tour de 9 étages au 105 rue Keefer à Vancouver.PHOTO : Peter Scobie
Publié le 30 mai 2023

Alors que la Commission du permis d'aménagement de Vancouver autorisera peut-être aujourd'hui la construction très controversée d'un immeuble de logements au 105 rue Keefer, dans le quartier chinois, Gaétan Royer, urbaniste et président directeur général de CityState.ca, fait le point sur la planification immobilière dans la province.

Le type de confrontation que l’on voit autour du projet du 105 rue Keefer est très courant. De plus en plus, les municipalités édictent des règles pour les projets de logements avec des pourcentages de logements sociaux obligatoires et d'autres critères. Mais à Vancouver, il n’y a pas d’obligation ni de critères clairs donc tout doit se négocier, et cela prend beaucoup de temps, explique Gaétan Royer.

Alors que dans toute la province les terrains se font de plus en plus rares, que les coûts de construction sont de plus en plus importants, que les consultations publiques sont de plus en plus fréquentes, la confusion des genres entre le public et le privé n’est pas efficace, affirme l’urbaniste. Selon lui, la solution est simple pour éviter les conflits : Le secteur public doit construire du logement public, le privé du logement privé.

À cette proposition de répartition claire des rôles, Gaétan Royer ajoute une obligation de prospective sur le long terme. Les arrivants dans la province sont en effet de plus en plus nombreux, pendant qu’il reste des gens qui attendent des logements à prix abordables. Une tension se crée ainsi sur le territoire, que la volonté de David Eby ne suffit pas, selon Gaétan Royer, à résoudre.