J’étais un peu choqué, car je ne m'attendais pas à ce que cela arrive. J'avoue que c’est assez problématique pour moi et à mon avis pour d'autres organisations qui passent régulièrement par le Beaumont. Ça reste un lieu mythique ici à Vancouver, déclare Gayan Monachino, qui n’avait pas eu vent des soucis financiers de l'établissement avant mardi.

Même son de cloche du côté de Jean-François Packwood.

Ça a quand même été une surprise à la base. De mon point de vue d’utilisateur, de citoyen de Vancouver et en étant dans le milieu culturel, je n’avais pas nécessairement eu d’écho avant de ces difficultés financières. On comprend que c'est lié avec des répercussions de la pandémie, mais aussi avec l'augmentation assez exponentielle des coûts d'exploitation, loyer, taxes, etc. Ceci dit, dans le réseau de façon générale, que ce soit en milieu francophone ou autre, on sent quand même que le secteur est encore fragilisé par différentes situations, indique Jean-François Packwood, qui ne croit pas que le Beaumont soit un cas isolé.