Le processus de reprise de contrôle de 20 000 hectares de terres riveraines et de terres forestières, entamé en 2020, suit ainsi son cours, sous l'égide des représentants de la Nation Lake Babine, du gouvernement de la Colombie-Britannique et du fédéral. Dominique Nouvet, avocate spécialisée en droits autochtones et représentante de la Première Nation Lake Babine, détaille les enjeux et les modalités du processus.
On est au début du processus et cela va prendre encore deux ans pour transférer ces terres qui sont des terres qui appartiennent supposément à la Couronne
, explique Dominique Nouvet.
Cet accord n’est pas unique, mais il est particulier. En effet, comme l’avocate le souligne, il a été plus rapidement passé que les autres, car l’idée ici était de ne pas attendre que tous les points soient négociés pour signer l’accord afin d’éviter que cela ne dure des décennies et coûte plusieurs millions de dollars, comme c’est le cas habituellement.