Selon le plus récent rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), Vancouver est la ville où il fait le moins bon vivre si l'on est locataire. Outre les prix les plus élevés au pays, Vancouver détient également le record du plus bas taux d'inoccupation. Bob Dugan, économiste en chef à la SCHL, et Macalli Higgins, étudiante à UBC, reviennent tour à tour sur les défis qu'attendent les locataires vancouvérois.
Dans les centres comme Vancouver où on a des taux d‘inoccupation qui sont très bas, il y a beaucoup de locataires qui se font concurrence pour très peu d’unités. Ça met des pressions à la hausse sur les loyers, et c’est là qu’on voit les plus gros écarts entre des loyers pour des ménages qui ont déménagé comparé aux ménages qui sont restés dans leur appartement
, souligne Bob Dugan pour expliquer pourquoi les locataires vancouvérois ont tendance ne pas trop bouger à moins d’y être contraints.
Macalli Higgins, étudiante en 2e année à UBC, fait le même constat pour ce qui est des difficultés à se loger quand on est étudiant.
Je n’ai pas trouvé que c’était un processus particulièrement facile pour trouver, même si j'ai seulement mis deux ou trois semaines l’an dernier. Mais cette année, c’était plus difficile d’autant que les prix avaient également augmenté
, précise l’étudiante, qui a fini par trouver une colocation pour 1 400 dollars par mois.