Selon un récent sondage effectué par Scouts Canada, les Canadiens ont un manque flagrant de connaissances lorsqu'ils se retrouvent en nature. 39 % des répondants qualifient leurs compétences de « médiocres ». Un constat que déplore Alain Pigeon, chef de groupe et animateur aux scouts francophones de Maillardville.
« Je trouve toujours drôle de voir des gens en flip flop faire des randonnées. Ils peuvent facilement glisser sur une roche et se tourner une cheville »
Alain Pigeon rappelle qu’au minimum, les randonneurs doivent se munir de bonnes quantités d’eau et de nourriture, des vêtements adaptés au temps, d’une lampe de poche et de cartes avant de marcher en montagne. Il estime que si l’on part mal préparé, cela peut gâcher l’expérience au point de ne plus vouloir retourner en nature. Ce serait dommage puisque la nature a tant à offrir.
« Aux scouts, on développe la débrouillardise. Quand un jeune a une expérience qui le pousse au bout de ses limites, hors de sa zone de confort, qu’il a trouvé des solutions, il peut appliquer ça dans sa vie personnelle. »
Alain Pigeon invite les gens à s’informer en ligne et à discuter avec des amis plus expérimentés pour profiter du plein air en toute sécurité.