« Les artistes [comme Janelle Monáe, Kendrick Lamar et Childish Gambino] ont grandi avec le pouvoir du vidéoclip. Ce sont les enfants de Michael Jackson et de Prince », rappelle Didier Charette, qui est lui-même réalisateur de clips. Avec la stratège en communications Martine St-Victor, il souligne le pouvoir d'évocation des symboles visuels utilisés par ces artistes.
Selon eux, la grande portée du vidéoclip s'explique notamment parce qu’il permet à des gens qui ont de différents niveaux d’éducation ou de curiosité d’en retirer ce qu’ils veulent. « C’est plus que le support visuel d’une chanson », s’entendent-ils pour dire.
« Parce que c’est court, on peut le revoir plusieurs fois et tirer des conclusions différentes chaque fois. »
En effet, les vidéoclips cités en titre ont le pouvoir d’attirer l’attention de ceux qui n’ont aucune idée de la situation sociopolitique des États-Unis.