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Début du contenu

Comment l'intelligence artificielle peut aider à détecter le deuxième degré

Un robot en train de taper sur une machine à écrire.
Si les robots sont en mesure d’écrire de courtes blagues, la maîtrise de la satire et du deuxième degré leur échappe encore.PHOTO : Shutterstock / Vasilyev Alexandr
Publié le 14 février 2019

« Peter MacLeod peut dormir sur ses deux oreilles », affirme Olivier Niquet. Si les robots sont en mesure d'écrire de courtes blagues, la maîtrise de la satire et du deuxième degré leur échappe encore. Des chercheurs se sont toutefois donné la mission d'entraîner l'intelligence artificielle à mieux cerner les mécanismes de l'ironie et du sarcasme.

À partir d’une base de données de titres du site satirique The Onion, les informaticiens Robert West et Eric Horvitz ont exercé un programme informatique à reconnaître la structure d’une fausse analogie.

Olivier Niquet compare cette banque de titres à celle du site satirique québécois Le Revoir.

« Par exemple, si je prends [...] “Québecor s'engage à réduire de 30 % sa pollution médiatique”. Ici, c'est le "médiatique" qui rend le titre satirique. Si on l'enlève, ça devient "Québecor s'engage à réduire de 30 % sa pollution", et c'est un titre qui se tient, qui pourrait être une vraie nouvelle. »

— Une citation de  Olivier Niquet

L’humour, une question de jugement et de contexte

Le « plus intelligent des gars de La soirée est (encore) jeune  » (selon Rebecca Makonnen) rappelle que, bien que les ordinateurs soient en mesure de réaliser des tâches pointues, ils peinent à exécuter des tâches qu’un enfant de 2 ans peut accomplir. Leur capacité à un humour original et diversifié n’est ainsi pas pour demain.

« Il y a des gadgets comme Google Home qui sont capables de nous raconter des blagues, mais c'est des blagues qu'on leur a implantées et qu'ils récitent. Genre on a uploadé un livre de Gilles Latulippe dans Google Home, et il nous lit ça. »

— Une citation de  Olivier Niquet