Les débuts

Kathleen Dyson-Oliver est née en Virginie, aux États-Unis, de parents afro-américains. Elle est arrivée à Montréal à l’adolescence, vers la fin des années 70, pour joindre les rangs de la formation funk Tchukon. Bien que ce groupe n’ait jamais connu de grand succès commercial, il a remporté le concours national Rock Wars de CBC en 1985. L’année suivante, il a aussi gagné le concours américain Star Search, un ancêtre de La voix.

La guitariste a profondément marqué la scène du disco et du funk du début des années 80 à Montréal. « En poussant un peu, on pourrait même affirmer qu’elle est la Nile Rodgers de Montréal », s’enthousiasme Félix B. Desfossés.

La métropole du Québec aurait aussi beaucoup marqué Kat Dyson, puisque celle-ci a participé à de nombreux enregistrements produits à Montréal, dont ceux de Goldie Alexander, de Maurice Massiah et de Loni Gamble. Ces vinyles sont d’ailleurs prisés par les collectionneurs, qui sont prêts à dépenser des centaines de dollars pour se les procurer.

Sur scène aux côtés de Prince

En 1990, quand l’aventure de Tchukon se termine, Kat Dyson se trouve du boulot avec Sheila E., une chanteuse disco pop qui, confiante en son talent, l’introduit auprès de Prince. Le prince de Minneapolis pense tout de suite à elle lorsqu’il décide de former le groupe The New Power Generation.

La réputation de Kat Dyson se répand rapidement dans l’industrie musicale américaine. L'artiste est donc engagée par plusieurs autres musiciens, dont Mick Jagger, Seal et George Clinton. Parmi tous ces grands noms, c'est avec Cindy Lauper, une des plus grandes importantes figures féminines de la culture pop et avec qui elle joue encore à ce jour, qu'elle finit par développer la plus belle complicité.

En 2018, Kat Dyson a annoncé une série de concerts en hommage à Prince avec une nouvelle mouture du groupe The New Power Generation.