Parle-t-on trop de sexualité en 2023? Non, affirme la sexologue Myriam Daguzan Bernier, qui dresse une liste d'arguments prouvant à quel point il est encore important d'en parler. Elle évoque notamment les malaises persistants à aborder des sujets comme la masturbation ou les ITSS.
La sexologue mentionne que la vision de la sexualité fréquemment véhiculée est souvent discriminatoire, mettant de côté les réalités des personnes âgées, en situation de handicaps ou même de la diversité corporelle.
« On associe encore largement le sexe à des corps jeunes, minces, beaux et capables. Pourtant, la sexualité se vit partout et à tout moment, avec des corps de tous types, tous gabarits, tous âges… »
Elle rapporte les sujets de préoccupation couramment abordés dans son bureau en lien avec la performance ainsi que la réinstauration du respect et de la confiance dans les relations après le mouvement #MoiAussi.